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| Just leave the time me to understand. [Widar] | |
| Auteur | Message |
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Hélios Hyams member △ flower in the field
Messages : 40 Pseudo : Sweet Dream Célébrité, © : Dylan O'Brien ; EXORDIUM.
DES JUMEAUX VRAIS NE SONT QU'UN SEUL ETRE DONT LA MONSTRUOSITÉ EST D'OCCUPER DEUX PLACES DIFFÉRENTES DANS L'ESPACE.
Age : Vingt-cinq années écoulées, perdues. Job : Serveur en boite de nuit, il vit la nuit. Love : Récemment marié à Astrid lors d'une nuit trop arrosé, mais se considère comme célibataire, il ne veut pas de ce mariage.
| Sujet: Just leave the time me to understand. [Widar] Jeu 24 Aoû - 13:18 | |
| Widar & Hélios
La musique résonne à mes oreilles et pourtant, je ne danse pas, je ne bouge pas, me déhanche pas. Ce soir, les seuls pas de danse que je fais c’est marcher derrière ce comptoir, jonglant avec ma collègue qui, comme moi, bosse en cette soirée mouvementée. La boite de nuit est une fois pleine à craquer, laissant les jeunes de cette ville venir se plonger dans une débauche remarquable. Et moi, dans tout ça, je joue avec les bouteilles, les faisant tourner, sauter de main en main comme un virtuose qui se retrouve dans son élément. Chose certaine. Oui, j’aime ça, cette ambiance, les regards qui souvent, se posent sur nous. Ma collègue et moi, on en profite, c’est amusant, c’est drôle. Les jeunes sont tous là, cherchant un peu d’attention. Serveur en boite de nuit est un attrape soirée, jamais je ne repars seul, c’est en quelque sorte mon terrain de chasse. Mon patron, il le sait, il en a d’ailleurs marre mais, finalement, il a abandonné l’idée de me virer. J’ai une gueule d’ange, j’attire la gente féminine, je sais séduire et rameuter les troupes. Je lui rapporte plus que je ne l’insupporte. Alors oui, je bosse bien, je suis régulier et je ne râle jamais au taff, ce qui en soit est un bon point. Mon regard brun se pose sur une demoiselle au regard clair océan, délice pour les yeux, silhouette attrayante, je sais déjà qui partagera ma nuit en ce jour. Elle est là depuis plusieurs heures, revenant bien trop souvent vers moi pour commander son verre. Les appels, je les reconnais, ils sont flagrants. En silence, je la sers, je lui offre quelques mots, un sourire enjôleur alors que mes pupilles dilatées par les drogue me donnent un regard un peu trop oppressant, un peu trop profond. Elle s’éloigne et me laisse reprendre mon boulot. Ce soir, je fini tôt, dans une heure je serais apte à enfiler ma veste et filer vers d’autres horizons. Les minutes s’écoulent lorsque je trouve enfin le plaisir de me stopper, de m’arrêter pour tout terminer. Il est l’heure de partir, malheureusement, c’est à ce moment précis que mon regard se pose sur lui. Mes gestes se suspendent alors que j’enfilais ma veste, comme si j’étais mis sur pause, comme un arrêt sur image. Lui…Que vient-il faire ici ? Déjà, mon cerveau cherche une issue de secoure, mon cœur s’emballer, mon esprit se remémore cette nuit passée avec lui. Je frissonne sans pouvoir me contrôler, ma gorge se serrer, mes entrailles bondissant en moi. Cet effet, il est le seul à réussir à me le faire ressentir. Non, je dois m’enlever cette idée de la tête, je dois absolument le fuir sous peine de sombrer, de retomber dans ce que je dis être « une erreur d’une nuit ». Je détourne les yeux, contournant le bar en saluant à peine ma collègue, espérant que parmi la foule, je pourrais passer inaperçu. |
| | | Widar Ivarsson member △ fish in water
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| Sujet: Re: Just leave the time me to understand. [Widar] Jeu 24 Aoû - 19:13 | |
| Widar & Hélios
Le Verizon. La plus grande boîte de nuit dans Willow Street, rues récentes et constructions modernes, la belle vie des grandes familles. Cet endroit, il le connaît pas plus que ça. Ce qu’il connaît le mieux, c’est bien le Boulevard Thomas, là où il habite, là où il a trouvé moins cher. Parce que Maple Street, c’est trop cher. Parce que autour de Cassas, c’est la campagne. Alors il avait pas tellement le choix, les tunes, ça pousse pas sur des arbres, même si ce soir il en avait assez pour y retourner dans cette boîte où il servait, lui, cet homme qui hantait ses pensées depuis qu’ils avaient passés d’innombrables heures ensemble. Depuis cette nuit, plus de nouvelles. Mais depuis cette nuit, il ne l’avait pourtant pas quitté, il n’était jamais bien loin dans son esprit. Et pourtant, ce beau gosse là n’est pas sa première expérience homosexuelle et il ne sera pas la dernière non plus. Mais il a ce petit quelque chose qui fait balancer son cœur, qui le rendrait presque fou. Alors il s’avance, le chapeau sur la tête qu’il attrape de sa main droite pour l’enlever devant ce qu’il appelle les gardiens de la boîte. Puis il se fond doucement dans la foule, jouant parfois des épaules pour parvenir à arriver jusqu’à sa cible : le comptoir, là où il sait qu’il le trouvera forcément. Il sait que le Beau Gosse est serveur. Parfois, dans sa progression, il se fait bousculer puis parfois accoster sensuellement par une belle demoiselle qu’il envoie gentiment balader. Il est pas là pour les meufs ce soir. Il est pas là pour l’alcool ce soir. Il est pas là pour l’alcool ce soir. Il est là pour lui. Il continue d’avancer et puis, finalement, il l’atteint sa cible où celui qui lui tape à l’œil plus que n’importe qui, plus que ses coups d’un soir, est là, en train d’enfiler sa veste, prêt à partir. Il le voit, leur regard se croisent et l’instant présent, les dix secondes qui défilent deviennent une minute entière, les mouvements aux alentours et la musique deviennent plus lents, le temps semble alors s’arrête puis c’est lui le premier à détourner les yeux, fuyant. Widar retombe dans la dure réalité, mais s’avance jusqu’à lui, le rattrape avant qu’il ne disparaisse totalement dans l’effervescence de la boîte. Ils tombent alors nez à nez, et l’espace d’un instant, il réfléchit trop. L’espace suivant ? Il effleure ses lèvres sans complètement les toucher, sa main gauche montée jusqu’à sa nuque, caressant de son pouce sa joue rosée. Il fait chaud aussi tout comme dans l’endroit où ils avaient passés la nuit. Il se souvient lui avoir menti. Il se souvient avoir dit qu’il s’appelait Nirvana. Pourtant, c’est pas un véritable mensonge. Ce nom se trouve sur sa carte d’identité. C’est le deuxième nom qui y figurent. Son cœur bat la chamade, leur souffle saccadé se mélangent et se confondent, le monde autour d’eux disparaît peu à peu, des milliers de pensées se fracassent les unes contre les autres dans sa tête, mais il laisse le temps s’écouler, attendant de voir si lui aussi voudra de ce baiser, si lui aussi en a tant envie où qu’il l’enverra balader. Widar espère. Mais parfois, il espère trop et sa raison le ramène très rapidement à la réalité ce qui lui offre une réputation de pessimiste qu’il n’est pas. |
| | | Hélios Hyams member △ flower in the field
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| Sujet: Re: Just leave the time me to understand. [Widar] Jeu 24 Aoû - 19:50 | |
| Widar & Hélios
Je fuis. Oui, je fuis, parce que c’est ce que je fais de mieux avec lui. Ce mec éveil tellement de choses en moi que je me perds, que je m’effondre. J’ai besoin de respirer, de me retrouver à l’air frais. J’ai l’impression de suffoquer alors que mon cœur s’accélère, que ma poitrine se fait oppresser par cet étrange sentiment. Je ne veux pas ressentir ça, je ne l’ai jamais désiré, encore moins pour un homme. Il est mon venin, dangereux, mortel. Alors oui, je joue des coudes, cherchant à me faufiler à travers cette foule que j’espère être mon armure. Foutaise, j’aurais dû me douter que je ne m’en sortirais pas indemne, que je finirais tôt ou tard par me retrouver nez à nez avec le fruit de mes propres démons. Mon regard se fixe dans le sien, je me fige alors que son corps découvert dans l’obscurité d’une nuit passionné me frappe de plein fouet. Ma respiration se coupe, je ne parviens plus à bouger, je suis complètement foutu. Sa main dans ma nuque me fait furieusement frissonner, comme une décharge électrique incontrôlable, je me sens vraiment vulnérable. Ses lèvres approchent des miennes, je devrais reculer…oui, devrais et pourtant, mon corps refuse de m’obéir. La chaleur de son pouce sur ma joue, de son souffle se mélangeant au mien. Une dose d’adrénaline semble me caresser de part et d’autre, comme si la chaleur de mon corps faisait en sorte que mes muscles tout entiers se contractent. Au début ce n’est qu’un simple frôlement et pourtant, mon cœur s’accélère, rate un battement. Ce moment, je l’ai tant rêvé et redouté en-même temps. Il me paralyse d’une simple caresse, d’un simple frôlement. Je ne peux pas ressentir du désir pour un homme, c’est impossible, c’est improbable…et pourtant, déjà, sans m’en rendre compte, mes lèvres se posent sur les siennes, retrouvant la saveur de celles de Nirvana. Je ne connais rien de lui, que ce que j’en ai retenu. Pourtant, son corps contre le mien, ses mains se baladant sur ma peau, me faisant soupirer de plaisir, ça, je m’en souviens parfaitement. Mes lèvres, elles glissent sur les siennes, ma langue vient retrouver la sienne comme un besoin vital, inconscient. Mes doigts glissent dans sa nuque, mon corps rejoint le sien. L’espace de quelques secondes j’oublies, oui, j’oublies où je suis, que nous sommes entourés, que je suis mis à nu. La réalité, elle me revient de plein fouet et, brusquement, je m’écarte, la respiration saccadée. « Non…non je peux pas… » Je me sens fébrile, tremblant alors que mon corps réclame le sien comme cette première fois. Je m’y refuse, je ne peux pas plier, je ne dois pas flancher. Alors, rapidement, je le contourne, je fonce vers la sortie en essayant de le fuir de plus belle. Je dois respirer. L’air frais me fait vaciller et je fuis dans cette ruelle qui est en quelque sorte mon repère, ma cachette favorite lorsque l’envie de prendre. Mains sur le mur, tête penchée vers le sol, paupières fermées, je serres les dents me surprenant à laisser le bout de ma langue traîner sur ma lèvre inférieure. |
| | | Widar Ivarsson member △ fish in water
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| Sujet: Re: Just leave the time me to understand. [Widar] Jeu 24 Aoû - 21:26 | |
| Widar & Hélios
Son cœur rate un battement, ses muscles se paralysent et le parfum de son amant l’enivre et le transporte jusqu’à ce que leurs lèvres se touchent délicatement. Ils accentuent l’un et l’autre le baiser, mais à cet instant, Widar regrette d’être venu ici avec sa voiture délabrée garée à un pâté de maison de là. Il regrette de s’être habillé si bien, d’avoir eu la simple idée de venir ici alors qu’il était bien, il avait fini son taf au garage, il aurait pu rentrer doucement pour aller retrouver son petit appart et son chien qui ne demandait qu’à sortir. Il se demandait encore pourquoi il avait fait ce choix, décidant sur un coup de tête de briser sa destinée, sa petite routine tranquille. Mais là, la peur s’imprégnait de tout son être et il eu une seconde l’envie de le repousser. Il ne le fit pourtant pas, et leurs langues dévoilèrent un joli petit combat avant que l’homme du bar ne se retire sans que Widar ne comprenne. « Non … non, je peux pas … » Et à ces mots, il parvient à s’enfuir. Hébété, le jeune garçon ne sait pas s’il doit être content que son souhait soit ce soit réalisé ou s’il est déçu du départ du garçon d’un soir. Lui qui laisse sa raison guider son cœur depuis le début de cette journée, loin de ses habitudes, sa raison se remet à prendre le dessus. Elle lui dit de profiter de l’instant tandis que cette jolie fille l’accoste mais la douleur de son cœur prend le dessus et il quitte la boîte en saluant amicalement les brutes de l’entrée. Ses yeux se ferment et il respire doucement l’air frais du soir avant de se mettre à marcher sans but. Si, au fond, il en a un, un but. Mais il refuse de le dire. Il avance sans grandes convictions, tête basse. Et pourtant, il regarde à chaque ruelle qui croise son chemin. Et il le voit, il est là, le Beau Gosse. Alors il approche de lui, cherche à l’interpeller mais son nom reste accroché au bout de sa langue qui passe légèrement sur ses lèvres. Il marche. Un pas. Deux pas. Dix pas. Et le voici à sa hauteur. Il s’adosse au mur, lui jette un léger regard avant de lui aussi, fixer ses pieds. « Pourquoi ? » demande-t-il. L’autre n’a pas l’air de bien comprendre, il a de ces regards qui disent « je comprends pas, de quoi tu parles ? », ce genre de regards qui font craquer le petit gars qui reprend, plus explicite. « Pourquoi tu peux pas ? » Là au moins, ça à le mérite d’être plus clair. |
| | | Hélios Hyams member △ flower in the field
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| Sujet: Re: Just leave the time me to understand. [Widar] Jeu 24 Aoû - 22:04 | |
| Widar & Hélios
Je suis là comme un con, perdu dans cette ruelle, ce baiser me rendant plus vulnérable que jamais. Je déteste cette sensation, ce sentiment de malaise, de désir, d’envie. Pourquoi ? Pourquoi ça m’arrivait à moi, maintenant, aujourd’hui ? Je n’en sais rien, la vie est ainsi faite. Je n’ai jamais été ce genre d’homme, j’ai très vite appris à me braquer, à enfiler ma carapace, à ne laisser transparaitre que cette froideur, cette noirceur. Mais lui, oui lui, il vient tout chambouler et ça ne me convient absolument pas. Je n’ai jamais posé mon regard sur un homme, jamais et pourtant, cette nuit-là elle fut carrément inoubliable. Et ce baiser…je m’étais bien trop vite laissé approcher, laisser emporter par mes pulsions, par mes désirs profondément enfuis. Respirant à grande goulée, je ferme les yeux, laissant le froid de la nuit me réveiller, me faire vaciller un peu plus. Et cette rage, elle s’empare de moi. Je le déteste, je me déteste, je le désir autant que j’ai envie de le fuir. Bordel, pourquoi il éveille ça en moi ? Je n’avais pas besoin de ça en plus ! Plongé dans l’obscurité de la nuit, j’entends des bruits sur ma gauche, des pas résonnant dans le silence. Rapidement, mes paupières s’ouvrent, ma tête se tourne légèrement vers l’inconnu qui n’en est pas un. C’est lui…encore…Mon corps se crispe, je détourne les yeux l’espace de quelques secondes, reposant mes iris sur le sol puant de cette ruelle. « Pourquoi ? » Je fronce les sourcils, me redressant alors que je pose enfin mes yeux sur lui. Pourquoi quoi ? Je ne comprends pas, l’alcool et la drogue n’aidant sûrement pas à une telle compréhension pour le moment du mois. « Pourquoi tu peux pas ? » Je me crispe de plus belle, gardant mes lèvres scellées. Pourquoi je ne peux pas ? Pour tellement de raisons et pourtant, là, pour l’heure, elles ne semblent pas spécialement valables. J’ouvre les lèvres pour les refermer, mon regard semblait ne plus vouloir se détacher de lui. Qu’a-t-il de si différent des autres ? Que possède-t-il de si étrange, de si attrayant pour me faire chavirer de la sorte ? Je n’en sais rien, je n’arrive pas à trouver une réponse à cette question pourtant si futile, si débile. « Parce que je ne suis pas comme ça… » Comme quoi ? Bordel, même mes réponses sont vagues, pleines d’incompréhensions. « Puis t’as pas le droit putain ! T’as pas le droit de rappliquer comme ça et de venir tout chambouler ! » Je peste, non, je crache ces mots avec une agressivité certaine. « T’as pas le droit d’éveiller des trucs bizarres en moi, alors qu’avant, j’avais jamais regardé un mec ! » Je pointe un doigt accusateur vers lui. « T’as pas le droit de me donner envie de toi comme ça, alors que moi, j’ai rien demandé ! » Je parle trop, beaucoup trop, mais je suis perdu et ça me met en colère, véritablement. J’ai besoin de réponses, je me surprend même à vouloir lui sauter dessus, mais je me retiens. |
| | | Widar Ivarsson member △ fish in water
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| Sujet: Re: Just leave the time me to understand. [Widar] Jeu 24 Aoû - 23:31 | |
| Widar & Hélios
Lui, il le sait, ce sera pas le coup d’un soir. Ce sera le coup de deux soirs, voir trois. Peut-être même plus s’il en a envie. Ils pourront même passer le plus clair de leur temps ensemble, ces deux-là, mais Widar, il dira jamais qu’il est en couple. Widar, il veut se sentir plus libre que jamais. Il continuera d’autres coups à droite à gauche mais y’a au moins un truc qu’il sait, c’est que, lui, sera bien le seul à avoir plusieurs chances plutôt qu’une parce que lui, il est spécial. Il le tourmente, l’emprisonne de ses chaînes, compressant son joli petit cœur. Et il relève la tête quand il le sens s’énerver. « Parce que je ne suis pas comme ça… » Sa première réponse est d’abord vague et plusieurs questions viennent alors heurter la paroi de la tête du gamin de vingt-cinq hiver. « Puis t’as pas le droit putain ! T’as pas le droit de rappliquer comme ça et de venir tout chambouler ! » Un petit quotidien tout calme et Widar qui chamboule tout. C’est toujours comme ça avec lui. Il s’en prend plein la gueule mais il sait comment réagir. « T’as pas le droit d’éveiller des trucs bizarres en moi, alors qu’avant, j’avais jamais regardé un mec ! » Et là, il comprend. Il a peur le gamin, il avait jamais fait ça avant cette nuit, il avait jamais ressenti ça. Mais Widar lui, il se souvient de sa première fois, il aurait aimé entendre autre chose dans la bouche de son partenaire de folie. Il s’était servi de lui l’autre con, mais Widar, il se sert pas des gens pour des expériences. Widar, il devient un bon petit professeur à ce moment-là. « T’as pas le droit de me donner envie de toi comme ça, alors que moi, j’ai rien demandé ! » Le brun aux yeux bleus avait envie de se coller à lui d’un air plutôt charmant, le sourire collé aux lèvres pour lui dire « ah ouais, tu as envie de moi ? » Il avait envie de la revivre encore et encore cette merveilleuse nuit. Mais avant, fallait le mettre en confiance, le petit, l’effrayé. « Je sais que t’as peur, p’tit soleil. Pas besoin de rejeter la faute sur moi, tes sentiments sont tes sentiments. Mais t'as raison, c'est aussi de ma faute. En fait, on est tous les deux fautifs. Si tu as besoin de temps, je te le laisse réfléchir, Sunshine. Mais laisse-moi t’emmener quelque part avant, ma voiture est garée dans la ruelle d’à côté. » Widar, il s’énervait jamais, toujours aussi calme. Sournoisement, il s’était rapproché de lui, afin que leur deux visages ne soient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, gardant sur lui, fixé, son beau petit sourire envoûtant. Il devait le convaincre de venir dans sa voiture. |
| | | Hélios Hyams member △ flower in the field
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| Sujet: Re: Just leave the time me to understand. [Widar] Jeu 24 Aoû - 23:53 | |
| Widar & Hélios
Je suis pas dans mon état normal, je le sais, je le sens. Ce n’est pas la drogue, ce n’est pas l’alcool, c’est rien de tout ça, c’est bien plus violent. Je vibre de l’intérieur, je suis une tourmente à moi tout seul. Et je m’énerve. Oui, je m’énerve parce que je ne suis pas dans mon élément, parce qu’au fond, tout ça, c’est nouveau et ça me rappel de mauvais souvenirs. Ça me rappel ce mec qui m’a pris tant de fois derrière une caravane alors que je n’étais qu’un gosse, m’empêchant d’hurler, m’observant pleurer alors qu’il me prenait encore et encore mon innocence. Ça a duré trois ans, trois longues années sans que je ne dise rien. Il m’a démoli, il m’a bouffé de l’intérieur. J’ai refoulé mes envies, j’ai refoulé ce désir pour la gente masculine. Ouai, ce genre de chose, ça tue un môme et moi ça m’avait clairement anéanti. Alors, lorsque je m’étais retrouvé nu contre cet étranger, j’avais oublié mes blessures et j’avais aimé, sournoisement, aussi malsain que cela puisse être, j’avais vraiment aimé. Mais là, à vif, avec tout ça, je ne fais que sentir cette rage me dévorer. Il n’a pas le droit de bouleverser mon petit confort. Je ne suis pas un homme à mec, mais bien un homme à femme bordel ! Pourquoi ça devrait changer maintenant ? Pourtant, à chaque fois que je l’observe, que je le regarde, je sombre, je succombe. Il est là, serein, et moi, je bouillonne de l’intérieur tel un volcan prêt à entrer en irruption. Il ne me connait pas, il ne sait pas de quoi je suis capable, de quoi j’ai constamment besoin. Cette violence, ce besoin d’être secrètement dominé pour me faire plier. Tout ça, il me l’avait offert l’espace d’une nuit, un jeu de domination que j’avais perdu avec plaisir. « Je sais que t’as peur, p’tit soleil. Pas besoin de rejeter la faute sur moi, tes sentiments sont tes sentiments. Mais t'as raison, c'est aussi de ma faute. En fait, on est tous les deux fautifs. Si tu as besoin de temps, je te le laisse réfléchir, Sunshine. Mais laisse-moi t’emmener quelque part avant, ma voiture est garée dans la ruelle d’à côté. » Il s’était rapproché, je n’avais pas bougé, encore paralysé par cette approche, cette proximité. Dieu que je le déteste. Je grogne, je siffle silencieusement de rage. Je suis loin d’être un soleil, je n’ai pas besoin de réfléchir, je veux juste qu’il me lâche la jambe et que je puisse l’oublier, tout oublier. « De un, je ne suis pas ton soleil, appel moi encore une fois comme ça et je te fais bouffer ton chapeau ! » Murmure froid et volcanique en même temps qui s’échappe de mes lèvres alors que mon souffle se mélange au sien, me donnant cette envie soudaine de me coller à lui, chose que je ne fais pas, les pieds ancrés dans ce sol. « Je viendrais avec toi à une seule condition, qu’après, tu me foutes la paix, que tu sortes de ma vie ! » En ais-je vraiment envie ? A vrai dire, mes instincts me crient que c’est ce qui a de mieux, que je dois rester dans ma bulle de confort. Mon cœur, lui, me crie une contradiction étrange, mais je le fais taire…je veux juste rester sur mon sentier et Widar est un tournant que j’ai du mal à aborder sans me casser la gueule à terre ! |
| | | Widar Ivarsson member △ fish in water
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| Sujet: Re: Just leave the time me to understand. [Widar] Ven 25 Aoû - 0:19 | |
| Widar & Hélios
Widar se surprend à apprécier grandement sa compagnie, à vouloir réellement passer du temps avec lui, en dehors du sexe, en dehors des coups d’un soir. Mais il peut pas, il est trop fermement attaché à sa petite vie de célibataire, à cette double vie. Que dis-je, triple vie. La journée de moitié, il bosse au garage en petit soldat dans un truc qui lui plaît énormément. L’autre moitié, il bosse en tant qu’animateur de radio, un truc dans lequel il a été embarqué. Au début pas trop chaud, il avait fini par s’y faire, par apprécier ça, par avoir goût d’y venir. Puis, sa dernière vie, elle est en dehors du boulot. Chez lui avec son chien. Chez lui avec un coup d’un soir. Dehors avec son chien. Dehors avec un coup d’un soir. Tout dépend de ses envies, mais le petit solitaire possède toujours un petit compagnon pour l’occuper parce qu’au fond, il a peur de s’ennuyer le pauvre. Son chien, Heimdall, il est plus comme avant, il court plus trop, il le sens bien malade. Hélios, savoir y faire ? Il n’y croyait pas un mot. « De un, je ne suis pas ton soleil, appel moi encore une fois comme ça et je te fais bouffer ton chapeau ! » Il est marrant, il le fait rire. Il est énervé, il devrait lui faire peur. Mais en fait, le voir en colère, ça l’attire encore plus. Pourtant, il l’embrasse pas, il l’envoûte, il le laisse faire, il lui donne envie de le faire, parce qu’il veut pas être responsable de toute cette merde qui se forme progressivement. Il veut juste être complice, pas coupable. Lui aussi, il fuit. À sa façon. Il se tait, agrandit son sourire et le laisser poursuivre, gentiment. « Je viendrais avec toi à une seule condition, qu’après, tu me foutes la paix, que tu sortes de ma vie ! » Plus qu’à lui dire ce qu’il veut entendre. Mais faut le connaître Widar, pour lui demander une chose pareille. Mais si on le connaît assez bien, on pose pas la question parce qu’on connaît déjà la réponse. Son sourire ne l’abandonne jamais. Il s’écarte gentiment, embrasse doucettement la joue de cet aventurier inconscient et déclare, heureux : « Parfait ! T’sais, j’aime quand t’es en colère, t’as un de ces bouilles, mon petit soleil. » Il lui prend sa main pour le guider, narquois. Ça l’amuse de l’énerver. Il est bizarre, Widar, au fond. Il le cherche, mais un jour, il va le trouver le pauvre. Et ce jour-là, il saura pas comment réagir, il saura pas quoi faire, il aura pas le temps de réfléchir, d’analyser. Il laissera place à son côté spontané. Personnalité complexe, personnage simple. Il le tire jusqu’à la rue d’à côté où il trouve sa petite golf, son petit bébé après son vieux chien. Il lui ouvre la porte, l’air galent. Puis, sans attendre, il file de son côté, prêt à démarrer. |
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