La froideur des derniers jours, en partie due au décès d'une des habitantes tant appréciée de Cassas, cette dernière est un peu ébranlée, les visages se défigurent, dans l'attente de réponse. Mais la vie continue et l'été touchant à sa fin, et ce depuis des générations maintenant, les forains de l'État font leur tournée, venant ainsi poser leurs multitudes de manèges à sensations, d'échoppes de voyance, de stand de churros et de délicieuses confiseries et de train fantôme, dans le centre de Cassas, qui a besoin d'un peu de baume au coeur pour affronter ce nouveau mois, précédant un autre guère joyeux. La douce musique des manèges, des cris de joie et de peurs, la douce odeur du sucre tournoyant dans la machine à barbe-à-papa, les "booms" des autos tamponneuses, tout pour redonner un peu le sourire a cette ville en deuil.
Ps. ceci est le topic commun, mais vous pouvez faire des topics privés en lien avec la fête foraine.
Le ciel affiche un beau bleu en cette nouvelle journée parsemé de nuages blancs, peu porteurs de mauvaises nouvelles. Les cris des enfants à la fois apeurés et heureux d’être dans des manèges qui leur retourne le cœur, l’effervescence du lieu bondé de gamins en tout genre, de tout âge et de toute mentalité. Widar a décidé de s’y rendre lui aussi, comme tout le reste de la foule. Beaucoup de monde se trouve ici malgré l’affaire en cours arrivée aux oreilles du jeune garçon. Un décès mystérieux auquel il ne s’intéresse pas forcément, voir détourne toute son attention. La famille de la jeune femme, il la connaît pas et pourtant, sa tête semble lui revenir. Son nom aussi. Jane. Entendu ou vu quelque part, il est resté ancré dans son esprit et parfois, il y pense un instant avant de se rappeler qu’au fond, il la connaissait même pas. Seul ou accompagné à la fête foraine, on trouve toujours un moyen de s’occuper. Le solitaire commande au stand de churros, patientant de la file comme tout le monde. Un soupir lui échappe, le temps est long, les minutes défilent sur son téléphone qu’il regarde nerveusement, mais il tente de se fondre dans la foule, à demi affamé. Une question lui tambourine dans le crâne : mais qu’est-ce qu’il fout là ? Au fond, le but était simplement de promener Heimdall, son vieux husky. Le petit gars un peu pataud ces temps-ci avait besoin de voir un peu plus de foule, un peu plus de compagnie que les excursions solitaires qu’ils faisaient à chaque sortie. Heimdall avait très certainement de voir ce beau monde. Il est un peu foufou lorsqu’ils avancent, mais là, dans la file, le cabot se tient bien. Assis à côté de son maître, sans laisse, juste avec son éternel collier porte-bonheur, il n’embête personne. Et Widar, il se demande encore pourquoi il est venu ici, pourquoi dans cette file qui avance pas pour de simples churros et une petite bouteille d’eau au passage pour le husky à la langue pendante, assoiffé par la chaleur du soleil qui frappe. Avec son éternel chapeau et son tee-shirt blanc, le beau garçon est bien traquille. Mais le foufou, lui, manque d’eau désormais. Un deuxième soupir échappe à Widar qui se repose encore une fois la question : mais qu’est-ce qu’il fout là ?
Age : vingt-sept ans (10/12) Job : barman et gérant du pub familial, dixon's pub. Address : l'appartement au-dessus du pub familial. un appartement digne d'être foutu dans le bronx de new-york ; des briques, peu de meubles, le strict minima. Love : célibataire, le coeur rongé par la tromperie pécheresse, il ne croit plus en ce que l'on peut dire l'amour.
La fête foraine se passe pas loin du pub. De nombreux de mes clients en ont déjà parlé, hésitant à venir faire la moitié ici et la fin là-bas ou ne pas y aller du tout. Noyer son chagrin envers la fille décédée ou s'amuser. Question et dilemme. Je n'ai pas d'avis sur le décès de la gamine, j'ai mon propre décès à faire face, celui de ma tante, première épouse de mon oncle. Je continue à croire que ce n'était pas un accident, mais alors pas du tout. Mon oncle est coupable, je finirais bien par le faire dire et le mettre entre quatre murs plâtrés. Je descend de mon appartement, laissant le pub aux mains de mon oncle et de la recrue que j'ai engagé l'année dernière. Ce n'est que vêtu d'un tee-shirt bleu marin et d'un pantalon noir, un jeans, que je sillonne les passants pour atteindre la fameuse fête foraine. Le lieu semble magique, fait pour oublier le mois de désespoir dans le quel nous avions été. Cela va-t-il fonctionné ? J'en sais rien. La peur ronge le ventre de quelques habitants. La tristesse nous consume tous, qu'elle soit sincère ou juste de compassion. L'odeur de la barbe à papa vient se frotter à mes narines, me laissant voler comme un fantôme parmi les jeunes gens, et moins jeunes d'ailleurs. Je m'arrête au stand à confiserie, ces dernières semblent scintiller de milles feux sous mon regard de gourmand. Des bonbons, des pommes d'amours, des cacahuètes caramélisées et grillées... Je ne sais même plus où en donner de la tête. Je regarde le forain, tout souriant à mon tour alors qu'il fait tourner sa spatule de bois pour préparer une crêpe. Un paquet de cacahuètes grillées et une barbe à papa, s'il-vous-plait. Il opine du chef en parlant une langue étrangère à sa copine, femme, fille, que sais-je. Elle vient prendre un bâtonnet et prépare ma commande. Je la regarde faire, salivant à moitié, le porte feuille en main, prêt à dépenser. Vous n'avez pas d'argent ?! Vous vous foutez de moi ?! Je regarde le forain s'énerver avec une personne près de moi, celle qui avait commander une crêpe. Dix dollars. Je regarde la dame qui me tend ma barbe à papa et cacahuètes. Je prend la barbe à papa après avoir fourré le sachet de cacahuètes grillés sous mon bras, j'aurais dû penser à prendre un sac. Je vais aussi payer la crêpe de cette personne. Dis-je en allant rejoindre le lieu de confrontation à quelques petits pas de moi. Je tends un billet de vingt dollars, le forain me donne la monnaie que je fourre dans ma poche avec mon porte-feuille. NB : n'importe qui peut être la personne que Colin aide
La fête foraine ! Ton endroit fétiche, les attractions, le train fantôme, la grande roue où l'endroit le plus romantique du lieu. T'aimais être en haut et voir Cassas, cette ville qui te semblait si grande être aussi petite. C'était une tradition de venir aux fêtes du village, enfin une tradition ? La vérité c'était que ton frère ne te laissait pas vraiment le choix. Tu enfilas ton jean avec un petit haut qui t'arrivais juste au-dessus du nombril. Laissant tes longs cheveux roux hérités de ta grand mère tomber sur tes épaules. Un soupir traversa tes lèvres. Tu n'avais aucune envie d'y aller, tu avais plutôt envie de rester au chaud sous ta couette à regarder des films sur netflix. Tu pris un gilet assez long et te rendis à cette fête foraine. Les gens hurlaient déjà, les gens avaient déjà la tête en bas. Tu te dirigeas vers le train fantôme, avançant tout en regardant en l'air, tu ne savais pas trop où tu allais, quand tu bousculas quelqu'un "Oh mince, je suis vraiment désolé". Tu regardas la personne avec un grand sourire, tu étais vraiment désolé " Rien de mal ?"
Une fête foraine à Cassas. Rien de mieux pour te faire plaisir. Tu avais besoin de te changer les idées, une fois de plus. C'était l'anniversaire de la mort de ton fils et de ton mari. Tu n'avais pas envie de rester seule chez toi. Voir des gens te ferait un bien fou. Tu t'enfonces dansa la foule sans regarder devant toi. Tu lèves les yeux vers l'attraction la plus haute. Tu as beau approcher la quarantaine, tu aimeras toujours ce genre de chose. Il te vient l'envie de monter dans l'un de ses manèges. Tu marches sans réfléchir pour te rapprocher de l'un avec un sourire. Ce large sourire que tu ne fabriques pas pour une fois. Un retour en enfance, c'est vrai. Tu te fais percuté et te retrouve pratiquement au sol, mais quelqu'un te rattrape pour te remettre sur tes pieds. Tu tournes sur toi-même sans voir celui qui t'a empêché une rencontre avec le bitume. Tu soupires et repousses tes cheveux avant que ton regard croise un stand pas très loin. Tu t 'en approches presque à toute vitesse, personne n'attendais. Tu t'imposes devant le forain avec ton sourire tueur et tu lèves les yeux vers le menu. Tu décides de te gâter un peu ce soir et tu commandes une crêpe. Tu le suis des yeux et tu le regardes faire. Il revient vers toi avec cette crêpe délicieuse. Il demande son du. Tu hoches tranquillement la tête et tâte tes poches. Tu sens la nervosité t'envelopper et tu tâtes un peu partout. « Vous n'avez pas d'argent ?! Vous vous foutez de moi ?! » Tu lèves les yeux vers lui et sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, tu vois un billet de vingt s'imposer devant toi. Tu n'as pas le temps de réagir que ta gourmandise est déjà payée. Gênée par la situation, tu récupères ta crêpe et tu t'éloignes du stand pour laissé place au suivant. Tu souris bêtement sans vraiment le regarder. « Merci. Je crois que je me suis fait fauchée mon porte-feuille. »
Widar s’impatiente. Le beau gosse, qui couche à droite à gauche tout en étant à moitié en couple avec un gars puceau avec qui il partage pas énormément de moment, pousse à nouveau un soupir on ne peut plus désespéré, et lassé, d’attendre, il sort de la file. Certains sont mécontents de son départ puisqu’il en bouscule pas mal à que son chien s’emmêle dans les pattes des autres, puis ils y en a d’autres qui s’en réjouissent. Y’a de quoi, après tout, cela fait une personne en moins à servir, et donc une personne en moins qui mettra un temps à commander ainsi qu’à attendre son en-cas. Le mieux serait de rentrer, même s’il n’est pas là depuis bien longtemps, il sent bien que Heimdall ne se sent pas à sa place, lui aussi, avec tant de personnes autour d’eux. Un peu foufou au début, il supporte de moins en moins le les cris, les rires et les pleurs. Alors, sans se soucier de la direction qu’il prend, sans se soucier où il va, la tête baissée vers son chien, il percute une jeune femme. Ou plutôt, c’est elle qui le percute. Ou peut-être les deux finalement. « Oh mince, je suis vraiment désolée. » Il lève doucement les yeux vers la beauté resplendissante qui vient de se frotter à lui. Hasard, destin ou volonté ? Il n’en sait rien mais tenterait peut-être de le découvrir. Et tandis qu’elle affiche un large sourire qu’il pourrait faire craquer bien des hommes, Widar acquiesce en guise de réponse juste avant qu’elle ne reprenne. « Rien de mal ? » demande-t-elle gentiment. Le gentil garçon ôte le chapeau sur sa tête et le dépose sensuellement contre son torse, dévoilant alors son visage à la jeune femme rousse en manque d’assurance. « Tout va bien, je t’assure. » lui dit-il afin de la rassurer. Il réfléchit, il ne sait pas encore s’il doit se présenter ou non, sa tête lui semble familière, peut-être l’a-t-il croisée quelque part ou possède-t-elle simplement les traits de quelqu’un en particulier, mais une chose est sûre : il ne parvient pas à mettre la main dessus. Néanmoins, il se décide, lui tendant alors sa douce main : « Nirvana. » se présente-t-il. Un faux nom utilisé bien souvent. Ceux qui le pardonne de leur avoir mentit dès le début sont souvent ceux qui restent dans sa vie.
Le soleil tapait fort. Vêtu d'un simple bermuda en jean, d'une paire de baskets et d'un t-shirt blanc, lunettes de soleil vintage sur le nez, j'attendais sa venue à la fête foraine de la ville. Je n'avais pas quitté Cassas de tout l'été, en parti à cause de mon emploi au cinéma de la ville, mais puisque je n'allais pas à l'université j'étais bien décidé à profiter des vacances lorsque ces dernières finiraient pour les étudiants. Soit, très prochainement. J'espérais que ma meilleure amie ce soit éclatée, elle était absente depuis un certain temps maintenant à cause de son inscription à l'université, sa famille, l'été et ses autres amis. Si certains pourraient avoir peur de s'éloigner de leurs amis proches à cause des chemins professionnels différents, je savais que Siam était loin d'être le genre de fille à changer en se faisant influencer par de nouvelles fréquentations et rien que pour ça, cette fille valait de l'or. Une boisson glaciale dans un gobelet en plastique entre les doigts, je regardais un peu partout, à l'affût de remarquer une Jasmine 2.0 à la peau halée et aux cheveux ébènes. Si en temps normal je suis du genre ponctuel, j'avais préféré être à l'avance comme pour gratter plus de temps avec Siam. Si l'ambiance en ville n'était pas géniale par rapport au décès de Jane, nous ne pouvions pas nous empêcher de vivre ou de faire marcher le commerce des forains par respect pour une fille qui ne pouvait plus remarquer ce respect. C'est une manière de penser un peu barbare, mais c'est la vérité.
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Le soleil tapait fort. Vêtu d'un simple bermuda en jean, d'une paire de baskets et d'un t-shirt blanc, lunettes de soleil vintage sur le nez, j'attendais sa venue à la fête foraine de la ville. Je n'avais pas quitté Cassas de tout l'été, en parti à cause de mon emploi au cinéma de la ville, mais puisque je n'allais pas à l'université j'étais bien décidé à profiter des vacances lorsque ces dernières finiraient pour les étudiants. Soit, très prochainement. J'espérais que ma meilleure amie ce soit éclatée, elle était absente depuis un certain temps maintenant à cause de son inscription à l'université, sa famille, l'été et ses autres amis. Si certains pourraient avoir peur de s'éloigner de leurs amis proches à cause des chemins professionnels différents, je savais que Siam était loin d'être le genre de fille à changer en se faisant influencer par de nouvelles fréquentations et rien que pour ça, cette fille valait de l'or. Une boisson glaciale dans un gobelet en plastique entre les doigts, je regardais un peu partout, à l'affût de remarquer une Jasmine 2.0 à la peau halée et aux cheveux ébènes. Si en temps normal je suis du genre ponctuel, j'avais préféré être à l'avance comme pour gratter plus de temps avec Siam. Si l'ambiance en ville n'était pas géniale par rapport au décès de Jane, nous ne pouvions pas nous empêcher de vivre ou de faire marcher le commerce des forains par respect pour une fille qui ne pouvait plus remarquer ce respect. C'est une manière de penser un peu barbare, mais c'est la vérité.