there's somethin' 'bout his manners. (maëdar)

Dernièrement tu es un peu sur les nerfs. Pourtant le boulot ça va, les études aussi. Mais t’as beau faire comme si tout allait bien, rien ne va. Depuis que tes parents sont morts, tu te sens incomplet et nettement plus libéré, plus libre de faire ce que tu désires réellement. Ton oncle est cool, enfin tu penses, tu ne sais pas trop, t’as pas encore eu l’occasion de vraiment avoir de vraies conversations avec lui, mais ce qu’il a fait, vous tirez toi et tes sœurs du système pour ne pas que vous soyez éparpillés partout, c’était cool, même magnifique. Tu ne sais pas ce que tu ferais sans lui. Et il y a aussi une autre personne avec qui tu ne verrais pas ta vie d’aujourd’hui. Cette personne c’est Widar, ton copain, que tu aimes depuis une bonne année et demie maintenant. Il a été là pour toi quand rien n’allait. Il ne t’a jamais brusqué dans tes choix, il a toujours été conciliant, patient et pour le remercier tu as décidé qu’il valait mieux devenir libertin. Ainsi lui pouvait aller coucher quand il le veut et toi et bien tu restais là, comme un con, à attendre un signe, une envie de vouloir franchir le cap. Tu décides de passer le voir après ton boulot à la bibliothèque et alors que tu te gares, tu finis par toquer à la porte, sourire aux lèvres. T’es juste super content de le voir ce soir, t’espères que lui aussi. Quand il finit par ouvrir la porte, tu te jettes presque à son cou et tu l’embrasses. Tu l’embrasses comme si ta vie en dépendait et tu te recules finalement avant de passer une main derrière ta nuque. « Tu m’as manqué. » lui avoues-tu alors que tu refermes derrière toi et que tu retires ta veste et tes chaussures. Tu le suis ensuite jusqu’au salon, t’installant sur le canapé. « Je ne te dérange pas j’espère ? J’aurais peut-être dû t’appeler avant ? » demandes-tu, redoutant de l’avoir dérangé.