two horses, two friends. (colix)

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two horses, two friends.
Alix & Colin

Je ferme la porte de mon appartement, juste au-dessus du pub que je dirige à présent. Je descend vers ce dernier, croisant au bar mon oncle. Je n'échange aucun regard avec lui, préférant passer mon chemin plutôt que d'entamer une quelquonque discussion. J'enfourche ma petite moto noire, faisant ronronner le pot d'échappement tout en fermant mon casque. Je baisse la visière, remonte la béquille et je pousse avec mon pied pour la faire rouler. Chevauchant mon bolide comme un cheval, c'est tout naturellement que je rejoins le Regal Ranch. Je laisse ma moto sur une petite place de stationnement avant de retirer mon casque et de me le mettre à la main. C'est vêtu d'une veste en cuir, que j'entre dans le ranch à la recherche d'une personne en particulier. Je sillonne les écuries, recherchant la demoiselle du bout des yeux. Caresser les museaux sortant, c'est vraiment quelque chose qui me démange mais que je ne fais pas pour la simple raison que je suis déjà un peu en retard. En retard pour quoi ? Pour une petite balade à cheval avec cette femme que je recherche, souris aux lèvres. Nous avions prévu d'aller jusque dans une grotte où nous avions l'habitude d'aller quand nous étions gamins. Nous avons encore l'habitude mais cela se fait rare. Je réussi à la trouver, près de deux chevaux, accrochés à une barre par la longe de corde de leurs licols. Je m'avance vers elle, un cheval me regarde puis l'autre, puis elle. Alix Stokes. Sa chevelure brune et ses yeux bleus ciel me transpercent l'âme comme toujours. Elle est comme une poupée à mes yeux. Elle est ma meilleure amie, mon ex, ma première fois. Elle est tout pour moi et mon amour pour elle se définit comme celui que j'ai envers une soeur jumelle mais sans qu'elle le soit, car l'inceste, très peu pour moi. Alix Stokes. Dis-je en m'avançant pour lui embrasser la joue d'un délicat baiser. Un peu chatouillant au vu de ma barbe de trois jours. Viril, que dis-je. Je viens caresser la robe du premier cheval qui me tombe sous la main. Tu l'as déjà préparé ? Ma monture, j'entends. Il ne me manque plus qu'une bombe de toute élégance et je peux monter sur un cheval prêt. Mes chaussures sont ceux que j'utilise pour monter à cheval et le pantalon est assez élastique, alors, pas de soucis. J'espère que t'as rien de prévu, je compte y rester de bonnes heures là-bas. je viens lui pincer un bout de joue entre mon pouce et mon index en souriant, grand gamin que je peux être par moment.

Dernière édition par Colin Dixon le Sam 26 Aoû - 17:38, édité 1 fois

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Je suis au ranch, je travaille. Enfin comme d’habitude, je ne sais pas quand je m’autorise réellement des pauses. Mais là, si, avec mon meilleur ami, mais ce n’est pas tout il est aussi mon ex, ma première fois. Il ne faut pas croire, mais il a été très important, même si nous étions jeunes, nous venions de débuter le lycée. Nos regards s’étaient croisés dans un des longs couloirs. J’avais encore certainement un sourire accroché sur mes lèvres, un petit rire qui se faisait entendre. Comme une adolescente immature, j’avais craqué pour lui, ses yeux, son corps, ses cheveux et sa voie. Le soir-même, j’étais déjà en train de rêver de lui, d’être dans ses bras. Je ne sais pas pourquoi, mais j’étais moins réservée, timide à cette époque. J’avais osé lui balancer un simple Salut ! Et de là une relation avait fini par naître. Nous avions eu de très bons moments, et puis cela s’était terminé, sans raison particulière finalement. Peut-être que d’autres horizons s’offraient à nous, le besoin de nouvelles aventures. Mais impossible de rompre le contact entre nous, nous sommes bien trop proches. Au lycée, nous étions toujours l’un avec l’autre, sauf dans les toilettes, enfin quoi que, une fois… Bref, des meilleurs amis, mais le temps avance, nous avons d’autres moments à notre calendrier, et même du sexe, encore.
Je donnais de l’eau aux chevaux, lorsque mon prénom se fit entendre. Je regardais dans la direction du son. Il était là, déjà prêt à partir. J’avais bien fait de prendre de l’avance, de préparer les chevaux Je grimace légèrement à cause de sa barbe, mais je lui rends ce baiser sur la joue.
- Tout est prêt, j’ai même prévu un sac avec des cookies et du jus de fruits. Parce qu’une balade sans gâteau, n’est pas une bonne balade.
Nous allions dans notre endroit, c’était notre coin à nous, notre habitude quand nous étions plus jeunes. Nous tentons de garder cette bonne vieille habitude, mais trop rarement à mon goût. Je rigole lorsqu’il me pince la joue. Avec lui, il faut toujours prévoir une après-midi complète, puis une fois installée, je savais que nous allions parler de tout et rien, rire pour de simples mots débiles. Le temps passera vite.
- J’ai pris mon après-midi pour vous, Monsieur !
Je lui tends sa bombe, puis j’enfile la mienne. Je ne perds pas de temps pour monter sur mon cheval.
- Le dernier qui arrive, devra faire tout ce que l'autre voudra ! Dis-je en partant aussitôt du ranch.

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Alix & Colin

Je souris en la voyant. Elle est un petit trésor à elle seule, son visage qui respire l'enfance me fait toujours fondre. Je dépose mes lèvres sur sa joue, la voyant bien grimacer au contact fin des piques de ma barbe de trois jours. Je ricane lorsqu'elle me dit avoir tout bien préparé, cookies compris. T'as raison, j'avais prévu moi aussi des petits bonbons. Je fourre ma main dans la poche de ma veste de motard en cuir. Je sors un paquet de skittles en l'agitant fièrement avant de le remettre de là où le lapin est sorti. Alix affirme avoir prit son après-midi rien que pour moi. Je souris, amusé de la fin de sa phrase. Je feins une révérence en la remerciant. Trop d'honneur, ma lady. Je ricane finalement. J'attrape la bombe qu'elle m'a tendue. Je le jette sur le haut de ma tête, la fermant alors qu'elle s'était déjà précipité pour grimper sur sa monture. Elle me lance une compétition en prenant de l'avance. Tricheuse. Je la regarde, la bouche ouverte et les yeux ébahies. Tu pourrais m'attendre avant de dire ça ! Je hurle alors qu'elle part déjà hors du ranch. Je soupire, en déposant mon casque de moto au sol puis mettant le bout du pied à l'étrier. Je me hisse pour grimper sur le cheval, ayant retiré la corde qui le maintenait à la barre. J'attrape les rênes dans une main, faisant reculer un peu le beau cheval brun. Je le fais tourner pour rejoindre Alix, une impulsion aux flancs ayant été donné. Mon cheval part au pas, puis ne tarde pas à aller au trot et au galop pour rattraper la belle brune déjà bien avancée dans la course. Je me mordille la lèvres, alors que l'air se transforme en brise sous la vitesse de ma monture. Je donne un petit coup au flanc, plus au niveau de la croupe du cheval, pour qu'il parte un peu plus vite. Je réussi à rattraper la belle, souriant au passage. Le doux son des sabots qui foulent le sol au galop est agréable à l'oreille. Je souris, tenant les rênes dune poigne. Monter à cheval, ça m'a manqué. Avec le bar et mon ex devenue ma tante par alliance, j'ai un peu abandonné mes activités favorites.
Nous arrivons, après avoir monté des sentiers battus, à une grotte par delà les arbres de la forêt de Cassas. Je stoppe mon cheval d'un seul coup de rênes vers mon buste. Je claque un peu de la langue, fermant mes lèvres en cul de poule. Un son qui a pour habitude de calmer les montures, du moins avec moi. Je sors un pied d'un étier, passant ma jambe par-dessus la croupe du cheval. Je touche le sol en un bon. Je décroche la bombe en regardant Alix débarquer peu après moi. Je souris, fier d'avoir gagné. Si tu veux, je te laisserais gagner au retour. Un clin d'oeil complice suivit d'un petit rire en caressant le cou de ma fière monture. Tu m'as donné une flèche, je t'en remercie. Quelques coups et hop, il était déjà au triple galop ! Je viens prendre les rênes au devant du cheval pour le tirer avec moi vers un arbre. Je le laisse devant, les bons chevaux resteront tant que leurs cavaliers ne sont pas de retour. J'entre dans la grotte et m'installe au sol, ayant au préalable, retiré ma veste en cuir pour la mettre au sol afin qu'Alix ne s'assied pas à même le sol humide de pierre et d'eau. Les genoux remontés, je pose mes coudes dessus en la regardant.

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Il avait tout prévu lui aussi en ramenant des bonbons. Il était certain que nous allions passer une bonne après-midi ensemble. De plus, en partant dans notre grotte favorite, nous serions au frais. J’étais bien prête à fuir la chaleur qui s’abattait actuellement sur Cassas.
J’étais déjà partie, lui lançant le défis, trichant en prenant de l’avance. Sans doute parce que je suis une mauvaise perdante, alors je ressens le besoin de tricher. Je ne regarde pas en arrière. Rapidement, je le vois déjà me rattraper. En effet, je lui ai donné l’un des meilleurs chevaux du ranch, jeune et rapide. Je comprenais déjà que j’allais perdre, mais je persistais, je ne voulais pas abandonner cette course. J’apprécie le vent qui fouette mon visage, qui laisse mes cheveux virevolter et s’emmêler. La course fut rapide, les grottes n’étant pas très loin du ranch. Je le rejoignais, il était descendu de son cheval. Mes pieds sur Terre, je lui lançais un sourire mécontente d’avoir perdu.
- Je t’ai laissé gagner !
Voici les bonnes paroles d’une perdante déçue. Je laisse mon cheval aux côtés de celui de Colin. Comme un bon gentlemen, il dépose sa veste en cuir sur le sol, je m’installe dessus. Je me laisse un instant bercer par les sons qui proviennent du fond de la grotte, des gouttelettes d’eau qui s’éclatent sur le sol.
- Alors tu me racontes quoi de beau ? Hormis le fait, qu’aujourd’hui tu avais d’être un gentleman parfait ! Dis-je en faisant référence à sa veste posée sur le sol humide.
Je savais bien qu’il n’avait pas une vie toujours simple mon petit Colin, des ennuis avec sa famille. J’ai la chance d’avoir une famille plus calme et posée, bien que bercer parfois par de petits problèmes, mais sans gravité, qui s’arrangent très vite. Même s’il y a toujours un long calme avant une belle tempête. En tout cas, avec lui, c’était simple, je parlais sans me soucier de sa pensée. Il ne m’a jamais jugé, ni lorsque je faisais de mauvais choix, justement il est toujours ma bonne vieille épaule sur laquelle je peux pleurer une heure ou deux en reniflant bêtement. Et puis il sait trouver le mot pour me faire rire, me paye un verre et me revoilà debout prête à affronter le monde comme une guerrière.

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Alix & Colin

Arrivé le premier, je n'ai pas oublié ma récompense que je garde bien dans un coin de ma tête. Je vois Alix débarquer sur son destrier, un peu après moi. Je souris, vainqueur et elle perdante. Ce qui se voit lorsqu'elle me répond. Je souris, très amusé par son caractère de mauvaise perdante dont j'ai l'habitude, et qui, à l'époque, m'a fait fondre comme un rien. Aujourd'hui, cela m'amuse bien plus qu'autre chose alors que ça en énerverait plus d'un. Je vois. Pardon, miss mauvaise perdante. Je ricane en tirant mon cheval avec moi. Je ne fuis pas, je n'ai pas peur d'elle et de ces petits poings de femme. Je ne suis pas macho ou je ne sais quoi, je défend le respect de la femme et l'égalité qu'elles doivent avoir mais Alix ne me fait vraiment pas peur. C'est une poupée, ais-je dit. On entre dans la grotte, je prend soin d'étaler mon cuir au sol pour laisser la belle y poser ses fesses rondes et moelleuses, que j'ai bien envie de croquer sous mes dents. Je la regarde en haussant les épaules. Boarf, tu sais ce que c'est chez les Dixon. Mon ex est devenue ma tante, mon oncle est toujours un gros connard et je lui ai laissé les clés du pub. M'enfin, habituel, rien à voir à l'horizon de neuf et toi ma jolie Alix ? Je souris, venant caresser son front du bout des doigts, cherchant à retirer un bout de mèche brune de son front transpirant. Ici, il fait plu frais, elle devrait vite se sentir mieux qu'à Cassas. Je reporte mon intention sur un stalactite de pierre où de l'eau glisse en de petites perles transparentes. J'ai faim. Finis-je par annoncer alors que mon ventre l'avait fait quelques secondes avant. Je regarde ce qu'elle a ramener, venant piquer un cookies sans crier garde. Je le croque et vient le déposer entre ses lèvres. Le reste du cookie, pas mon morceau. Je mâche en regardant le stalactite. Je ne sais même plus s'il était déjà là quand nous étions gamins. Je regarde de nouveau Alix, sortant mes skittles de la poche, de ma veste qui est sous ses fesses mais pas la poche. Je viens ouvrir le paquet, la regardant du coin de l'oeil. Je viens déposer sa couleur favorite entre mes lèvres puis, j'attrape une de ses joues dans ma paume de main. Mon visage s'approchant du sien, je viens glisser mes lèvres sur les siennes puis le bonbon entre ses dents avant de me retirer délicatement. Tu sais que tu me dois toujours ma récompense ? Puis si tu m'as laissé gagné, c'est que tu voulais devenir mon esclave pour quelque chose. Je hausse un sourcil, laissant ma main sur sa joue, mon regard dans le sien. Nos visages sont assez proches puisque je peux sentir son souffle. Alors, qu'avais-tu imaginé ma grande ? J'espère pas des choses coquines, parce que j'ai rien pour me protéger puisque je n'avais pas prévu ça. Je ricane, toujours à ma place.d

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Nous sommes bien là, dans notre petit coin, notre petite grotte. Son visage me fait autant craquer, tout comme certaines de ses mimiques. A vrai dire, je ne pourrais jamais évincer Colin de ma vie, ce gars est une partie de moi depuis de longues années. Nous nous sommes vus grandir, évoluer. Je viens de m’asseoir sur sa veste, je laisse ma curiosité s’installer pour lui demander ce qui se passait actuellement dans sa vie mouvementée. Sa vie pourrait presque devenir un livre, même un film. C’est tellement bancal, tellement dingue !
- Pour te sauver de ce merdier, je peux t’adopter ?! Je viendrais te chanter une berceuse et te border tous les soirs. Dis-je en rigolant. Moi rien du tout, vie calme, très calme, en attente d’un énorme coup de tonnerre pour me foudroyer.
A vrai dire, j’en ai peut-être assez de cette vie si simple, si facile. Tout s’offre facilement à moi, je ne déborde pas de richesse mais je m’en sors bien, et j’ai toujours mes parents en soutien si besoin. J’ai une bonne famille, aimant et adorable. Je pense que la seule chose qui me manque c’est ce grand amour, construire à mon tour ce que mes parents ont réussi à faire. Je suis admirative !
Il a faim, il se sert. Mes cookies ont l’air réussi, tout chocolat avec supplément de pépites. Il me dépose le reste du cookie, j’en dévore un morceau. Voilà qu’il se décide à sortir aussi les bonbons. Il essaie de me rendre obèse ? Je le laisse faire, je joue à mon tour à ce petit jeu du bonbon entre les lèvres. Aucun gêne entre nous, on se connaît sous toutes les figures. Je connais chaque parcelle de son corps, comme il connaît le mien. S’embrasser ce n’est rien pour nous, nous l’avons tellement fait. Plus jeune, ma langue passait tellement du temps dans sa bouche. Je le laisse parler, même si mes lèvres ont envie de dévorer les siennes. Mon regard est presque plongé dans le sien.
- Tu es l’homme le moins prévoyant au monde, heureuse que je suis pas nymphomane !
Je n’avais pas vraiment réfléchi à ce que j’aurais voulu si j’avais pu gagner. Même si pour ma part, j’aurais peut-être bien voulu un bon massage, pour me détendre.
- Si j’avais gagné, je t’aurais invité ce soir, pour avoir un massage et certainement un énorme câlin.
Je suis une fille simple, qui n’aime pas forcément le compliqué. N’importe quelle fille se serait compliquée la tête, mais moi un massage et un câlin et je suis heureuse. Puis je m’approche de son oreille où je lui murmure :
- Et si tu m’aurais fait un bon massage, tu aurais certainement eu le tien aussi, avec quelques bisous dans le cou.

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Alix & Colin

Je rigole lorsqu'elle m'offre la proposition de m'adopter. Elle a le même âge que moi, c'est drôle de me dire ça. Mais en somme, la proposition me fait rire. Tu ne tiendrais pas longtemps avec un gosse comme moi. Enfin t'as quand même tenu toute notre enfance et au-delà. Un gosse comme moi, ça signifie quoi ? J'ai toujours été sympathique comme enfant, un brin protecteur et impulsif mais sympa tout de même.. Oh et gros charmeur, depuis que je sais placer deux mots, je le suis. Un énorme coup de tonnerre ou de foudre ? Un sourire en coin, j'entends par là un coup de foudre, l'amour le vrai car même si j'ai arrêté d'y croire avec Lilith, je sais qu'Alix, elle, y croit toujours. D'un sens, ça me fait un peu pitié et d'un autre, ça me réconforte car au moins je sais qu'elle ne sera jamais aussi triste que moi. Enfin, ça, c'est pas dit. J'informe ma faim, je vole un cookie tout chocolat, hyper chocolaté en fait, puis je décide d'user des bonbons skittles. Prendre du poids ou non, Alix sera toujours une jolie poupée enfantine à mes yeux. Je viens l'embrasser, très chastement, quelque chose de très normal entre nous. On a fait pire je dirais. Je joue un peu avec elle en lui demandant ce qu'elle avait en tête avec cette récompense. nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre, je peux sentir son souffle se mêler au mien. J'avoue que je ne suis pas super prévoyant. Heureusement, tu n'es pas comme moi. Mais bon, j'ai un self-control du tonnerre. Je ricane, un léger rire. Elle me confirme son souhait, ce que j'aurais dû faire si elle avait gagner. Je me mordille la lèvre inférieure. Un massage. J'aurais été un masseur de bas étage alors. J'avoue que c'est pas cher payé comparé à ce que j'avais en tête, moi. Oh personnellement, je n'avais rien de bien fou, juste quelque chose qu'une femme peut faire à un homme se sentant seul mais évidemment, je ne l'aurais pas dit. Je reste gentil et gentleman, je ne vais pas lui dire de but en blanc de prendre ma chupa-chups. Non, au lieu de ça, j'aurais demandé qu'elle vienne faire le ménage chez moi, parce que c'est pas très rangé, logique. En échange, je lui aurais fait un petit plat à base de purée de pommes de terre et de saumon cuit. Puis, Alix vient me susurrer au creux de l'oreille qu'elle m'en aurait fait un en échange. Du donnant-donnant, quelle gentille fille. Très bien, alors je sais ce que je veux. Un massage, tout de suite. Je souris en m'éloignant d'elle. J'attrape mon tee-shirt bordeaux en bas et le fait passer par dessus mes épaules. Je suis poilu devant, mais c'est viril et mes tatouages sont nombreux alors c'est viril. Je me retourne pour lui offrir mon dos. Au boulot, allez. Je tapote mon épaule en souriant, attendant gentiment un massage bien gagné.

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Je rigolais, en effet il serait étrange de l’adopter, mais assez drôle. J’étais certaine que j’aurais pu le supporter. Je lui avais dit que j’attendais sans doute quelque chose de rebondissant pour que ma vie ne soit plus aussi monotone. Alors coup de tonnerre ou coup de foudre ? Je crois encore à cette chose, le coup de foudre, le grand amour. Je suis bête peut-être d’avoir encore cet espoir. Trouver quelqu’un pour souffrir, parce que finalement combien finissent véritablement leur vie avec ce même amour ? Je ne me pose pas plus de question, j’attends, même si l’envie de provoquer un peu le destin me démange. Être seule, cela m’éloigne de mon envie de fonder une famille, car le temps s’écoule, la trentaine se rapproche doucement.
- L’avenir me le dira !
Je suis encore une petite fille dans ma tête, gamine et trop rêveuse, qui aurait voulu être une princesse qui chevauche un poney rose et qui mange des confettis. Alors, plus jeune j’avais fait cet album coloré spécial mariage, avec ce dont je rêvais, j’avais même imaginé l’homme parfait. Mais franchement, il n’existe que sur mon papier, en vrai, il est soit bien caché, disparu ou déjà pris. Peu importe, pour le moment je tente de m’amuser, profiter de la vie. C’est ce que je fais parfois avec Colin. Je ne regrette pas. D’ailleurs, je lui devais quelque chose, il avait gagné la course. C’était décidé, un massage ! J’admire un instant son torse lorsqu’il retire son t-shirt. Je me dis de ma petite voix intérieur, qu’il est quand même bien foutu, que ses tatouages lui donnent effectivement un air viril qui donne envie de l’embrasser sauvagement. Je sors de ma rêverie lorsqu’il me demande de me mettre au boulot. Je pose mes mains sur ses épaules, réalisant des mouvements, faisant quelques fois pressions sur certaines zones. Je ne compte pas me vanter, mais je suis plutôt douée. J’avais lu ce genre de livre où on essaie de nous apprendre à devenir des « professionnels » du massage. Après quelques instants, je laisse mes lèvres se déposer non loin de sa nuque. Mes mains continuent de se balader sur son dos.
- Oh pardon, je ne voudrais pas perturber ton self-control. Dis-je assez moqueuse, en rigolant.

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Alix & Colin

Je souris alors qu'elle affirme laisser le destin faire son jeu. Alix, je commence à la connaître à force de la voir et de la côtoyer, elle rêve du prince qui l'épousera, lui fera des enfants et lui donnera une vie heureuse. L'amour, avec ce grand A énigmatique. Vivre sauvagement, pour le moment, ça me convient, je n'ai pas de compte à rendre et je suis libre de butiner où bon me semble. Alix et moi, nous sommes des exs, mais à l'époque, je n'étais pas frivole, bien au contraire. Avant que Lilith ne me trompe avec mon oncle, j'étais un homme honnête, romantique, pur. J'aimais la personne avec laquelle j'étais, je la chérissais. J'étais ce prince en blanc, mais, l'époque belle est révolue et à présent je suis le prince blanc immaculé de sang ou de coeurs brisés. Même si le visage de porcelaine d'Alix me fait toujours fondre, me mettre avec elle serait juste mal pour elle. Pour moi aussi, car je sais que je lui ferai du mal tôt ou tard. C'est pour cela que dès qu'elle me dira qu'elle a flashé sur un homme, je vais chercher à savoir s'il en vaut la peine, s'il ne va pas la blesser. Sur ce point là, je rejoins Sutton pour protéger Alix. Je retire mon tee-shirt, m'offrant torse nu à elle. Alix me détaille, je le vois bien et bien que ça m'amuse, je me retourne en lui offrant mon dos mais la belle Stokes semble éprise de ses pensées. Je la réveille en me frappant l'épaule sous son nez. Elle décide de finalement poser ses mains sur moi, débutant ce massage tant demandé. Mon corps frissonne à son contact, l'humidité jouant à mon avis. Elle masse de mains expertes, c'est un bel atout pour une femme. Celui qui mettra le grappin dessus en aura la chance et la malchance de m'avoir sur le dos avec ma méfiance. Je pousse des petits gémissements Je me sens bien. Alors que je ferme mes yeux pour me détendre, me laisser emporter par les mains d'Alix sur mon dos, elle dépose ses lèvres vers ma nuque. J'ouvre mes yeux. Elle continue de laisser ses mains se balader. Elle veut ma peau ou alors elle veut vraiment le faire sans rien. Sauf que moi, j'ai pas très envie de finir papa. Même si j'assumerais, j'élève déjà mon cadet, Ben. Je soupire en cherchant à attraper une de ses mains. Elle arrête son massage et je me retourne vers elle, tenant sa main dans la mienne. Je viens la déposer sur une de mes cuisses, caressant le dos de sa main de mon pouce. Si tu veux ma mort, tu l'auras. Il est hors de question que je te sautes dessus alors que j'ai rien pour empêcher une erreur. Je parle de préservatifs et de se qui suit. Oh il y a bien des choses que je peux lui faire sans pour autant aller au fond des choses, mais franchement, une fois lancé, je veux aller au fond des choses sinon ça va me mettre de mauvais poil. Je remonte sa main vers mes lèvres pour l'embrasser d'un baiser délicat. Mon regard sur ma lady, je souris en laissant mes lèvres proche de son dos de main. On va parler, d'accord ? Sinon, je vais vouloir plus et j'ai pas envie. Pas maintenant mais si t'en as envie, on peut s'arranger pour que tu viennes ce soir chez moi. Je lance un clin d'oeil avant de la lâcher et de remettre mon tee-shirt. Je m'assois en tailleur près d'Alix et picore dans les cookies pour en grignoter un. Alors et le ranch, ça se passe bien ? De nouvelles personnes ? Un garçon a attiré ton regard ? Je veux tout savoir. Tout pourvu que mes pensées de ton joli corps nu disparaissent.

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J’avais débuté un massage, m’appliquant pour lui faire plaisir, pour le détendre. Mais l’appel de son corps fut plus fort, j’avais ressenti le besoin de laisser mes lèvres se déposer non loin de sa nuque. Même après tout ce temps où nous ne sommes plus en couple, il continue de m’attirer. Il me stoppe et attrape l’une de mes mains.
- C’est toi l’erreur à avoir oublier ce qui nous aurait été très utile ! Dis-je en rigolant.
Il fallait que j’arrête de le tenter, rester calme, zen. Il remit son t-shirt, ainsi la tentation sera moins grande. Il était bien évidemment préférable de parler, de tout et de rien, cela éviterait de trop penser à craquer pour un plaisir charnel.
- Oui parlons ! Mais je ne suis pas contre venir squatter chez toi ce soir pour continuer ce que j’ai commencé.
J’aime bien aller au bout des choses, alors il fallait bien que je termine mon petit massage et ce que j’avais aussi en tête. J’attrape quelques bonbons dans ma main et je les grignote, prête à faire la discussion. Il semblait bien curieux, comme à son habitude. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre, assez perdue dans ma vie. Il y a bien quelqu’un qui m’attire, mais une fois de plus je n’ai pas choisi la facilité. Il a bien fallu que je prenne un homme avec une vie compliquée, une femme dans les pattes. Je lâchais bêtement un soupire.
- Oh tu sais dans l’ensemble tout va bien. Il y a bien ce gars qui travaille au Ranch avec moi, Elias. Mais tu as peut-être entendu les rumeurs le concernant lui et sa femme qui s’était barrée avec leur fils. Tu vois j’ai craqué encore pour du compliqué. Je suis nulle…
Non vraiment je me sentais nulle, j’aurais pu prendre un beau célibataire, au coeur tout tendre, une famille simple, aucun antécédent amoureux catastrophique. Mais non ! Finalement, je finirais peut-être seule, avec beaucoup de chats, de chevaux, sans enfant, sans mari, dans une vieille maison poussiéreuse.
- Et toi, toujours persuadé que l’amour ça n’existe pas ?

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